Une émission de radio exceptionnelle autour de l’exil avec Christophe Boltanski
Le vendredi 16 mai 2025, les élèves du groupe de spécialité HGGSP de classe de première ont animé une émission de radio de deux heures pour rendre compte de la résidence de journaliste menée par Christophe Boltanski. Ce projet, centré sur le thème de l’exil, a permis aux lycéens de s’immerger dans le travail d’un grand reporter, tout en interrogeant des parcours d’exil et les représentations médiatiques de ces récits.
Installés en studio, les élèves ont pris les micros pour une émission riche, mêlant interviews, lectures, chroniques, témoignages et analyses. Marie, future élève de terminale HGGSP, a pu interviewer Christophe Boltanski, de retour de Syrie, sur la situation de ce pays. Ils ont ainsi partagé le fruit de plusieurs mois de travail journalistique, réalisé dans le cadre d’ateliers d’écriture, de rencontres et de réflexions avec Christophe Boltanski.
Cette résidence a été une formidable opportunité pour découvrir les coulisses du métier de journaliste, développer un regard critique sur l’information, mais aussi explorer les histoires singulières de celles et ceux qui quittent leur pays, souvent dans des conditions tragiques, pour chercher refuge ailleurs.

L’émission a été diffusée en direct depuis le lycée et reste disponible en réécoute. Elle témoigne de l’engagement des élèves, de leur sensibilité, et de la richesse de ce projet pédagogique et humain. A l’animation, Arthur et Jean et à la technique, Cyriac et Damien.
Nous remercions très sincèrement :
La ville de Bayeux et son interlocutrice Claire Beauruel, la région Normandie et sa représentante Agnès Laloi pour son fidèle soutien, Christophe Boltanski a suivi avec bienveillance les élèves lors des 4 journées de la résidence, Marion Poussin, membre de l’association AMIES76 à Yvetot qui est venue former les élèves et qui a facilité les rencontres et les interviews avec les jeunes, Nadine Damien, professeure de russe à la retraite qui a traduit les propos d’Ivan et enfin, les sept jeunes qui ont bien voulu témoigner sur leur exil et sans qui nous n’aurions pas pu réaliser cette résidence.
